mercredi 17 janvier 2007

tourmente

hypocrite

A quelques jours du sommet de Paris III un deputé de l'opposition accuse le gouvernement liberal de Saniora de vouloir "appauvrir les gens", de vouloir adopter une politique economique sauvage". http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=331853
A priori je suis tout a fait d'accord avec la position du deputé Hachem, membre de l'opposition, mais je trouve juste tres gros l'hypocrisie et le mensonge dans lequel baigne ce personnage qui realise à quelques jours du lancement du projet la dimension liberale du gouvernement Saniora. notre premier minitre est de droite! et vous etes de gauche peut etre monsieur hachem?Au moins, notre premier ministre ne se cache pas comme cette opposition qui mobilise la rue sous pretexte de vouloir aborder la crise sociale sans meme proposer un plan.
Une opposition qui se plait a montrer son arc en ciel, sa diversité sans pourtant montrer un projet qui pourrait justifier sa mobilisation. sommes nous face à une opposition de gauche? qui espere restaurer les monopoles de l'Etat, les sauver du moins? meme pas!
on se retrouve devant une opposition inconsistente dont les demandes fluctuent selon la conjoncture regionale, on demande à un moment un gouvernement d'union nationale, puis on passe a un gouvernement de transition, changement de la loi electorale...enfin bref des mesures pour faire peur et
montrer que le pouvoir doit etre partagé. d'accord mais proposez donc des idées. Il faut bouger maintenant vue que l'occasion se presente et que monsieur le premier ministre mobilise plus de trente pays pour notre pays, saisissez l'occasion au lieu de critiquer sans rien proposer.
le premier ministre defend son projet liberal et c'est son droit, a vous de proposer autre chose, au sein de ce projet.

"Le programme de réformes est ouvert à tous et c’est une opération continue, a-t-il ajouté. Nous devons concentrer nos efforts pour endiguer l’inflation et rentrer dans le cycle de la croissance. »
« Si nous ne trouvons pas de solution au déficit budgétaire, nous ne pourrons pas avoir de croissance », a expliqué M. Siniora, tout en affirmant que « le programme de réformes n’est pas soumis à des conditions politiques »,
Le président du Conseil a rappelé que « les dégâts engendrés par la guerre de l’été dernier et leurs conséquences pour les quatre prochaines années%2

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=331847


il s'agit de repondre maintenant. Le debat economique meriterait plus de debats mais bon comme la politique chez nous n'a jamais comporter la culture du debat, il va falloir reflechir et vite avant qu'il ne soit trop tard.